Guidance | Channeling

Daniel MEUROIS : Parcourir les avenues du réveil…

Photo provenant de @DanielMeurois via Facebook

Extraits de « Advaïta »

Éditions Le Passe-Monde

Amis lecteurs,

Je me propose de vous soumettre ces quelques lignes extraites de « Advaïta ». Elles me semblent en effet propices à la réflexion en des jours où nombreux sont ceux qui se sentent porteurs de leçons et plus ou moins détenteurs de vérités. La question est : À quel point en sommes-nous de la « promenade » qui est ici évoquée ?

Daniel Meurois

LES AVENUES DU RÉVEIL

Les débuts d’un tel voyage, lorsque celui-ci devient conscient et volontaire, sont généralement faits d’extraordinaires découvertes. Nous apprenons une multitude de choses de l’ordre du subtil et allons ainsi de sensations de révélations en certitudes de révélations.

C’est une période magique au cours de laquelle nous percevons distinctement et avec délice une sorte de voile se déchirer en nous. Nous clamons alors avoir trouvé notre direction, avoir retrouvé notre « famille d’âmes » et être en marche vers notre Libération.

Nous ignorons bien sûr – autrement qu’en théorie – que notre but ne se place ni devant ni au-dessus de nous mais bien en nous.

Faute d’expérience et emportés par l’aspect émotionnel de nos découvertes, nous n’avons pas encore eu le temps de comprendre et d’intégrer le fait que c’est en descendant que l’on monte.

Nous sommes la plupart du temps persuadés de la linéarité transcendantale de notre trajectoire tandis qu’en réalité nous ne nous trouvons jamais qu’à un carrefour de nous-même. Un carrefour majeur, sans doute, mais un carrefour tout de même, avec des choix à faire, des tâtonnements et les mises à l’épreuve que cela implique.

Il nous faudra par conséquent en vivre tous les déploiements, c’est-à-dire parcourir toutes les avenues qui vont s’y révéler. Chacun à notre manière et à notre rythme, nous serons tentés de les visiter, selon notre personnalité et nos bagages.

Dans le désordre, voici comment se présentent quelques-unes d’entre elles…

Puisqu’elle est très glorifiante et donc attirante, voici d’abord l’AVENUE DES INITIÉS. Nous la parcourons tous un jour ou l’autre car c’est celle de la prétention, celle de ceux qui se sentent au-dessus de la mêlée, qui ont tout lu, tout saisi de la vie, de ceux aussi qui donnent les leçons et qui parlent de la Maya comme s’ils l’avaient eux-mêmes dépassée.

En vérité, il y a du monde qui l’emprunte en permanence, surtout aujourd’hui en ces temps de « Révélation ». Comme elle se montre très large, il est cependant difficile d’y rencontrer vraiment quelqu’un. La plupart de ceux qui la fréquentent ne font que se toiser du regard…

L’ AVENUE DE LA SOLITUDE s’ouvre aussi à nous à un moment donné. Il est difficile de l’éviter… Celle-là, on ne sait pas trop si elle attire ou si elle fait peur, si elle mène à un refuge ou à une prison. On peut la sentir protectrice ou destructrice, réparatrice ou, au contraire, génératrice d’amertume.

On y croise, sans toutefois les rencontrer, toutes sortes de silhouettes. Certaines sont en méditation, d’autres prient, jeûnent ou se livrent en silence à d’étranges activités. Il en est de manifestement dépressives, de frustrées, de peureuses, d’angoissées, d’hypocrites aussi. Il en est, par contre et fort heureusement, de très lumineuses…

Bien sûr, il nous faudra y faire un bout de chemin, histoire d’en connaître les vertus et les dangers car on y expérimente autant l’engourdissement que le récurage de l’égo et, finalement, les joies de la renaissance.

Quant à l’AVENUE DES BOUTIQUES, elle sera tout aussi difficile à éviter car elle est séduisante avec ses vitrines qui nous proposent une multitude de techniques et d’appareillages aux effets apparemment miraculeux.

Certains l’appellent l’AVENUE DE L’ASCENSION, justement parce qu’on y trouve un grand nombre de kiosques nous présentant de prometteuses recettes transcendantes afin que nous puissions ainsi rejoindre sans attendre les Maîtres réalisés avec leurs flammes colorées…

Avec ses futurs « élus », elle est très bigarrée, cette avenue. On y découvre des personnages singuliers tenant des discours pseudo-scientifiques et pseudo-philosophiques. On y remarque aussi quelques chercheurs, l’air un peu égaré… et enfin beaucoup de naïfs et de somnambules.

Et puis il y a… l’inévitable AVENUE DE L’EXTRÊME. Ceux qui s’y attardent sont dans leur phase excessive et intransigeante. Certains s’y adonnent à toutes sortes d’exercices dans des poses rigides, le regard opiniâtre et fanatique, tandis que d’autres y prononcent des discours à voix haute, un doigt pointé vers le ciel.

C’est une avenue qui donne sur une grande place circulaire nommée PLACE DE L’IMPATIENCE. C’est par elle qu’on accède au « KUNDALINI ASHRAM ».

Il s’agit d’un édifice assez pompeux construit ces dernières décennies par quelques habitants de l’AVENUE DES INITIÉS.

C’est l’École aux nombreux professeurs dans laquelle on nous dit comment accéder rapidement au septième Ciel en se riant des étapes. La montée de la kundalini y est le but suprême avoué… mais on omet de nous dire qu’il n’y a pas de « service après vente » qui y soit proposé…

Enfin et par bonheur, il existe également une AVENUE DE LA TEMPÉRANCE. Celle-ci est parcourue, il faut le signaler, par beaucoup moins de monde que les précédentes en raison de la mauvaise publicité qui lui est faite. Certains racontant en effet qu’elle est l’avenue de la tiédeur et de l’ennui.

En réalité, ceux qui affirment une telle chose ne se doutent pas que les âmes qui fréquentent l’Avenue de la Tempérance n’y sont parvenues que parce qu’elles se sont déjà attardées sur toutes les autres avenues ; ils ignorent qu’elles en ont épuisé les prétextes, les charmes et le strass.

En fait, il n’y a pas vraiment de promeneurs sur l’Avenue de la Tempérance. Ceux qu’on y rencontre en sont plutôt les résidents. S’il arrive que l’un d’eux vous invite chez lui, vous serez sans doute étonné par la modestie de la façade de sa maison.

Cependant, dès que vous en aurez passé le seuil, vous serez bien plus étonné encore par l’immensité de la demeure et le parfum qui y règne. Vous ne voudrez plus en sortir… d’autant plus qu’il y règnera une évidente gaieté.

Vous n’y trouverez aucune des mines compassées que vous aviez régulièrement remarquées ailleurs. Vous n’y entendrez pas non plus des expressions sentencieuses comme « Je suis venu sur Terre pour… » parce que sur l’Avenue de la Tempérance et dans ses demeures, il n’y a pas d’espace respirable pour les égos boursoufflés ni pour les pseudo-maîtres.

Vous n’y verrez que des gens simples qui recherchent la transparence. Même s’ils n’ont pas encore su réaliser l’Unité en eux, ils sont en marche vers elle et cette certitude les rend déjà heureux car il y a toujours la même devise qui orne le fronton de leurs demeures : « La sérénité, c’est du bonheur qui a appris à ne plus voler qu’au-dessus des nuages. »

© Daniel Meurois, Écrivain | Facebook

SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @DanielMeurois

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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