L'enfant inexorable dont je suis la demeure
chante dans un dialecte de mers évaporées
le cantique où survit la légende engloutie,
entre la cage d'or et la crique d'épines
où l'oiseau d'incendie amarre ses brûlots.
L'enfant inexorable dont je suis la caresse
pèse le sel de vie dans son regard froissé,
ni les tournois battants le bouclier des tempes,
ni le brasier primaire où le sang s'extasie,
n'attacheront d'un fil sa cavale de rêves,
libre sur son fuseau de jours à détisser.
L'enfant inexorable dont je suis l'île nue
pleure sa pluie solaire sur son récif d’onyx
quand pour punir l’œil d'or qui pousse les déserts,
il défait d'un sourire le nœud d'indifférence
où le gibet du monde pend son ombre portée.
Moi qui de son miroir ne suis que la brisure,
galérien entravé sur son vaisseau d'encens,
j'invoque vainement mes cartes et mes sextants,
étalant sur sa lèvre tous mes onguents d'errance
et sur mes déchirures sa salive d'agneau,
nos gorges de nos chants l'une à l'autre vouées.
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