J’aime l’hiver, c’est la plus franche des saisons. Il me fait penser au désert. Neige, sable.
« Regarde, il n’y a plus rien », dit l’Eternel. Rien que des forces brutes, simples. Et pourquoi ce « rien » dilate-t-il le cœur jusqu’à toucher parfois aux brumes d’une infinie béatitude? Je l’ignore. C’est ainsi.
Bien sûr, me diras-tu, pour parler de la sorte il ne faut pas penser aux petites marchandes d’allumettes, aux clochards transis, aux affamés, aux pauvres gens que tourmente l’impitoyable froidure. Impitoyable, qui l’est vraiment?
Encore notre mauvaise manière de charger le vieux bonhomme Hiver de nos propres insuffisances. La faute au vent glacé s’il n’y a pas de feu, de soupe, de toit, de bonté pour tous? Allons donc!
L’hiver nous met le nez dans nos méchancetés. Il est aussi un maître qu’il nous faut écouter, un maître rude mais salubre. Il nous veut forts. Merci à lui.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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