Je veux me saouler de silences. De calices débordants d’un vide merveilleux, de véritables berceaux pour l’âme. Je suis devenue une experte en matière de silence: je reconnais immédiatement celui qui est bon et ne suis plus satisfaite par un simple silence.
Je recherche celui qui a le pouvoir de caresser comme aucune main ne pourrait le faire, celui qui garde, protège, comprend; ce silence qui a le goût de la rencontre et du choc des âmes.
Je m’incline devant ceux qui savent garder leur langue, ceux qui ont décidé de ne pas ouvrir leur bouche sinon que pour dire des mots d’amour, ainsi que ceux qui connaissent le pouvoir de leur voix et savent comment l’utiliser pour construire et non pour détruire.
Il faut s’instruire pour apprendre à se taire: pour choisir le bon moment parmi un million de silences injustes. Certains se taisent par peur, d’autres par désintérêt, d’autres encore pour échapper à… eux-mêmes.
Le seul silence que je recherche est celui du cœur: c’est le seul qui fait taire le bruit du monde et qui fait ressortir la seule voix qui compte; celle de notre âme. Alors, enfin les bouches se ferment, les stylos et les téléphones aussi: c’est l’heure de la tranquillité!
Or, ce n’est qu’après l’avoir pleinement vécue que nous sommes appelés à prononcer les mots du véritable amour. Soyons silencieux pour être entendu plus que jamais!
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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