Certains jours,
il faut simplement oublier
la "guérison".
Vous devez cesser d'essayer de vous sentir mieux, d'essayer de surmonter vos blessures émotionnelles ou d'essayer d'être autre part que là où vous êtes.
Vous devez accepter la journée telle qu'elle est.
Et vous devez vous donner la permission la plus sacrée qui soit :
D'exploser.
De vous effondrer.
De devenir un désastre épouvantable.
De vous plonger dans un état d'humilité et d'impuissance totales à votre égard.
Et de crier au ciel : "Je ne peux pas faire ça !"
D'accepter la défaite totale
face à la perte de la vie
que vous aviez imaginée.
De vous effondrer sur le sol, seul, sans espoir et profondément dévasté.
De vouloir mourir, même...
Alors, dans les endroits les plus sombres, dans la noirceur du monde souterrain, il est possible que vous redécouvriez... la vie.
Et puis que vous appreniez à aimer les nouveaux départs. Le redémarrage sacré :
Soit, une simple respiration.
La façon dont le soleil réchauffe votre visage.
Le chant d'un petit oiseau dans l'arbre plus loin.
Toute la simplicité d'un seul moment de l'existence humaine.
L'enfer aura été transmuté par l'amour et la patience.
Vous serez parvenu à découvrir la plénitude dans votre fragilité.
Vous aurez abandonné votre idée de "guérison",
car vous aurez découvert quelque chose
d'infiniment plus curatif :
Votre moi authentique.
Beau
et vrai
et foutrement invincible.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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